la question de la reproduction
Pourquoi faire reproduire ?
Parce qu’on dit que c’est bon pour la santé du chien : faux
Pour garder un petit de son poilu ? Peut être, mais et les autres qu’en fera t on ?
Parce que cela rapporte ? faux , un naisseur occasionnel s’il fait bien les choses ne fera pas de bénéfice au vu des frais engagés.
Ceux qui aiment vraiment le bernois aiment sa beauté, son comportement de gros nounours son caractère etc….
pour arriver à ce résultat, nombre d’éleveurs se sont efforcés de travailler leurs lignées et de sélectionner leurs « mariages ».
Pourquoi ? tout simplement pour améliorer encore et toujours la santé,la longévité et le caractère de nos merveilleux bernois.
C’est pourquoi on parle de Bernois inscrits au LOF
Nous avons donc 3 catégories de Bernois:
- Les Bernois inscrits au LOF
- Les Bernois issus de LOF mais refusés à la confirmation car non-conformes au standard de race
- Et enfin, les chiens non LOF de type Bernois, merveilleux compagnons mais dont on ne connaît malheureusement pas les origines et dont les parents n’ont pas été sélectionnés par rapport à des critères de santé, de comportement, ou de tares génétiques dues à la consanguinité.
Ce sont aux propriétaires de ces deux dernières catégories que nous nous souhaitons faire passer ce message...
La reproduction
Il nous semble indispensable d’aborder ce sujet car nous sommes de plus en plus confrontés à des portées de Bernois faites en dilettante.
Nous nous adressons ici plus particulièrement aux particuliers ou naisseurs occasionnels.
Avant de faire reproduire son chien ou sa chienne il faut se poser bon nombre de questions
Pourquoi vouloir faire reproduire votre bernois non LOF ?
- Cela n’apportera rien à l’avenir de la race élevée depuis plus de 100 ans dans des règles strictes
- Il y a de gros risques pour leur avenir, santé …comportement etc… les parents pouvant être porteur d’une tare , malheureusement décelée chez les chiots,
- Bon nombre sont abandonnés il est prouvé que 80% des abandons sont le fait de chiens issus de croisement.
REFLECHISSEZ et ne vous laissez pas emporter par un égoïsme bien humain mais déplacé... Votre Bernois ne vous a rien demandé lui .
Décider de faire reproduire son chien est un acte grave et réfléchi et cette décision ne se prend pas à la légère.
Il n’est pas question ici d’empêcher les gens de faire reproduire leur bernois ou bernoise, mais un maximum de précautions doivent être prises avant toute décision hâtive.
Faire reproduire son Bernois ce n’est pas de l’improvisation et exige quelques régles :
1) Assurer les meilleures conditions de vie, d’état sanitaire et psychologique des chiens et chiots présents à l’élevage, reproducteurs ou non.
Gîte :
Le gîte doit être un endroit éclairé par la lumière du jour, correctement aéré, bien isolé du froid et de la chaleur, avec un sol d’entretien facile, par exemple :
Un emplacement réservé au chien ou un local dans le logis de l’éleveur,
Une maison de jardin,
Un chenil dont une partie sera couverte,
Une pièce dans une annexe.
Reproduction :
L ’élevage d’une portée dans un appartement n’est pas autorisé,
Chaque portée doit disposer d’un gîte individuel et d’un enclos,
La caisse de mise bas doit avoir une grandeur suffisante pour permettre à la lice de se tenir debout, se mouvoir librement et s’étendre de tout son long.
L ’éleveur doit consacrer chaque jour suffisamment de temps à l’éveil et la socialisation des chiots grâce à la multiplication des expériences précoces. Il doit en particulier les habituer aux bruits familiers, à la présence d’autres animaux (chiens adultes, chats, etc..) et les mettre en contact avec des personnes étrangères à l’élevage.
Nutrition, soins :
Tous les chiens doivent être bien entretenus, Ils doivent être nourris régulièrement, en quantité et qualité, en fonction de leurs besoins.
2) Effectuer les radiographies de dépistage de la dysplasie coxo-fémorale et de la dysplasie sur TOUS les reproducteurs mâles et femelles.
Ne pas faire reproduire de chien dont la radio n’aurait pas été lue officiellement (attendre le résultat de lecture officielle avant de faire pratiquer une saillie), ou si le résultat de cette lecture indique une dysplasie au delà du stade C.
Un chien(ne) C ne pourra être accouplé (e) qu’avec un (e) chien (ne) A. Les reproducteurs devront avoir un pedigree plein (pas de TI dans le pedigree). Il est interdit de faire reproduire un chien(ne) non radiographié (e).
3) S’abstenir de faire reproduire en toute connaissance de cause un géniteur, mâle ou femelle, qui serait porteur d’une tare génétique héréditaire connue, ou lui faire subir une opération susceptible de dissimuler une tare ou un défaut morphologique (opération d’entropion par exemple), conformément au règlement de la cynophilie française.
4) Ne pas faire reproduire une lice ni avant 18 mois ni après 8 ans (âge de la saillie). Deux portées consécutives devront être obligatoirement suivies d’un minimum de 10 mois de repos.
5) Avant leur départ de l’élevage, tous les chiots seront identifiés (tatouage ou transpondeur), vaccinés et régulièrement vermifugés, selon les protocoles définis par les vétérinaires. Il est conseillé de respecter un délai minimum de trois jours entre la vaccination et le départ du chiot de l’élevage.
6) Ne pas laisser un chiot quitter l’élevage avant l’âge de 8 semaines révolues (loi du 06/01/99).
(sources site de l'A.F.B.S)
Parce qu’on dit que c’est bon pour la santé du chien : faux
Pour garder un petit de son poilu ? Peut être, mais et les autres qu’en fera t on ?
Parce que cela rapporte ? faux , un naisseur occasionnel s’il fait bien les choses ne fera pas de bénéfice au vu des frais engagés.
Ceux qui aiment vraiment le bernois aiment sa beauté, son comportement de gros nounours son caractère etc….
pour arriver à ce résultat, nombre d’éleveurs se sont efforcés de travailler leurs lignées et de sélectionner leurs « mariages ».
Pourquoi ? tout simplement pour améliorer encore et toujours la santé,la longévité et le caractère de nos merveilleux bernois.
C’est pourquoi on parle de Bernois inscrits au LOF
Nous avons donc 3 catégories de Bernois:
- Les Bernois inscrits au LOF
- Les Bernois issus de LOF mais refusés à la confirmation car non-conformes au standard de race
- Et enfin, les chiens non LOF de type Bernois, merveilleux compagnons mais dont on ne connaît malheureusement pas les origines et dont les parents n’ont pas été sélectionnés par rapport à des critères de santé, de comportement, ou de tares génétiques dues à la consanguinité.
Ce sont aux propriétaires de ces deux dernières catégories que nous nous souhaitons faire passer ce message...
La reproduction
Il nous semble indispensable d’aborder ce sujet car nous sommes de plus en plus confrontés à des portées de Bernois faites en dilettante.
Nous nous adressons ici plus particulièrement aux particuliers ou naisseurs occasionnels.
Avant de faire reproduire son chien ou sa chienne il faut se poser bon nombre de questions
Pourquoi vouloir faire reproduire votre bernois non LOF ?
- Cela n’apportera rien à l’avenir de la race élevée depuis plus de 100 ans dans des règles strictes
- Il y a de gros risques pour leur avenir, santé …comportement etc… les parents pouvant être porteur d’une tare , malheureusement décelée chez les chiots,
- Bon nombre sont abandonnés il est prouvé que 80% des abandons sont le fait de chiens issus de croisement.
REFLECHISSEZ et ne vous laissez pas emporter par un égoïsme bien humain mais déplacé... Votre Bernois ne vous a rien demandé lui .
Décider de faire reproduire son chien est un acte grave et réfléchi et cette décision ne se prend pas à la légère.
Il n’est pas question ici d’empêcher les gens de faire reproduire leur bernois ou bernoise, mais un maximum de précautions doivent être prises avant toute décision hâtive.
Faire reproduire son Bernois ce n’est pas de l’improvisation et exige quelques régles :
1) Assurer les meilleures conditions de vie, d’état sanitaire et psychologique des chiens et chiots présents à l’élevage, reproducteurs ou non.
Gîte :
Le gîte doit être un endroit éclairé par la lumière du jour, correctement aéré, bien isolé du froid et de la chaleur, avec un sol d’entretien facile, par exemple :
Un emplacement réservé au chien ou un local dans le logis de l’éleveur,
Une maison de jardin,
Un chenil dont une partie sera couverte,
Une pièce dans une annexe.
Reproduction :
L ’élevage d’une portée dans un appartement n’est pas autorisé,
Chaque portée doit disposer d’un gîte individuel et d’un enclos,
La caisse de mise bas doit avoir une grandeur suffisante pour permettre à la lice de se tenir debout, se mouvoir librement et s’étendre de tout son long.
L ’éleveur doit consacrer chaque jour suffisamment de temps à l’éveil et la socialisation des chiots grâce à la multiplication des expériences précoces. Il doit en particulier les habituer aux bruits familiers, à la présence d’autres animaux (chiens adultes, chats, etc..) et les mettre en contact avec des personnes étrangères à l’élevage.
Nutrition, soins :
Tous les chiens doivent être bien entretenus, Ils doivent être nourris régulièrement, en quantité et qualité, en fonction de leurs besoins.
2) Effectuer les radiographies de dépistage de la dysplasie coxo-fémorale et de la dysplasie sur TOUS les reproducteurs mâles et femelles.
Ne pas faire reproduire de chien dont la radio n’aurait pas été lue officiellement (attendre le résultat de lecture officielle avant de faire pratiquer une saillie), ou si le résultat de cette lecture indique une dysplasie au delà du stade C.
Un chien(ne) C ne pourra être accouplé (e) qu’avec un (e) chien (ne) A. Les reproducteurs devront avoir un pedigree plein (pas de TI dans le pedigree). Il est interdit de faire reproduire un chien(ne) non radiographié (e).
3) S’abstenir de faire reproduire en toute connaissance de cause un géniteur, mâle ou femelle, qui serait porteur d’une tare génétique héréditaire connue, ou lui faire subir une opération susceptible de dissimuler une tare ou un défaut morphologique (opération d’entropion par exemple), conformément au règlement de la cynophilie française.
4) Ne pas faire reproduire une lice ni avant 18 mois ni après 8 ans (âge de la saillie). Deux portées consécutives devront être obligatoirement suivies d’un minimum de 10 mois de repos.
5) Avant leur départ de l’élevage, tous les chiots seront identifiés (tatouage ou transpondeur), vaccinés et régulièrement vermifugés, selon les protocoles définis par les vétérinaires. Il est conseillé de respecter un délai minimum de trois jours entre la vaccination et le départ du chiot de l’élevage.
6) Ne pas laisser un chiot quitter l’élevage avant l’âge de 8 semaines révolues (loi du 06/01/99).
(sources site de l'A.F.B.S)